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Reportage photo de mariage à Gréoux-les-Bains, dans les Alpes-de-Haute-Provence (PACA)

Un titre qui parle de lui-même me direz-vous ! Et si j'en viens à écrire un article à ce sujet, c'est que je ressens le besoin d'en parler suite à ma propre expérience de photographe de mariages (certes courte mais tout de même).


Il est vrai que le jour de votre mariage est un moment très intense, pour lequel vous avez tout minutieusement préparé, où tout est organisé à la minute près (ou presque) et même le jour J il peut encore y avoir des imprévus alors je sais très bien (pour l'avoir également vécu) que c'est un stress conséquent et que l'on réfléchit d'abord à caser dans cette belle journée tout ce qu'il y a de plus importants : préparatifs des mariés (et surtout de la mariée, avouons-le, car il ne faudrait pas oublier le ravalement de façade tout de même), mairie, église ou cérémonie laïque, photos de groupe (pour plaire à tonton Marcel et mamie Huguette), vin d'honheur pour ne pas que tout ce beau monde se désydrate... et bizarrement, ce qui arrive très souvent en fin de liste, ce sont "les photos de couple". Du coup je me demande pourquoi cela ne semble pas aussi primordial que le reste, alors que ça l'est peut-être encore bien plus.

Reportage photo de mariage à Pertuis, dans le Vaucluse (PACA)

Nous sommes d'accord qu'un mariage, ce n'est pas "que" des photos de couple et j'en suis la première consciente, mais de là à les passer au dernier plan, voire à les supprimer complètement, il y a un monde ! Car oui, les photos de couple de mariage sont importantes. Pourquoi ? Tout simplement parce que c'est un moment privilégié à deux, où vous pourrez vous retrouver en toute tranquilité, à l'abri des regards indiscrets, pour partager un peu de bonheur, de tendresse, d'amour... et pour en garder de merveilleux clichés. C'est un peu comme un instant hors du temps durant cette journée qui file à 100 à l'heure. Alors non, il ne faut pas bâcler les photos de couple, car il est certain que vous le regretterez tôt ou tard.

Reportage photo de mariage à Pertuis, dans le Vaucluse (PACA)

Pour vous éclairer d'avantage sur ma vision de tout cela, je vais vous énumérer quelques points qui me semblent essentiels pour que vos photos de couple se déroulent le mieux possible :


  • Avoir le bouquet de la mariée (sauf en cas de Day After)

  • Prévoir entre 30 minutes minimum et 1h00 pour ce moment

  • N'être accompagné que par 1/2 personnes au plus (pour vous conduire sur le lieu des photos et pour aider à porter la traine de la mariée par exemple)

  • Eviter de les faire juste avant d'ouvrir le vin d'honneur car les convives voudront profiter de vous et ne comprendront pas forcément une absence prolongée de votre part (surtout s'ils n'ont rien à se mettre sous la dent...)

  • Dans l'idéal, le jour J, il est préférable de les faire après les préparatifs et avant les cérémonies

  • Encore mieux, si c'est possible, les réaliser un autre jour que le mariage, au petit matin ou au soleil couchant pour avoir une lumière plus douce et agréable (et vous serez plus détendus aussi)

Bien entendu, chaque mariage est différent et ce ne sont que des suggestions au regard d'un vécu qui m'est propre (je n'apporte pas la parole divine haha), mais dans tous les cas, prenez le temps de les faire, peu importe la manière. C'est mon seul vrai conseil =)

Reportage photo de mariage à Lauris, dans le Vaucluse (PACA)

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Parce qu'une photo, c'est une empreinte, un fragment de vie magnifique et éphémère, comme une bulle qui s'envole dans le ciel, que l'on capture et qui reste gravé à travers le temps. On y retrouve avec plaisir les moments les plus précieux de notre existence, la beauté de l'instant présent, un mélange d'émotions toutes plus fortes les unes que les autres.

Il n'est rien de plus puissant que de les (re)découvrir encore et encore au fil des années et de les partager en famille. Plus qu'un cliché, c'est une part de notre mémoire que l'on transmet aux générations futures.


C'est pourquoi mon choix s'est immédiatement et très instinctivement porté sur ce nom qui ne doit donc rien au hasard et qui résonne en moi avec une signification très précise parce qu'effectivement, quand on y réfléchit, un brin de photographie, quelques soient les circonstances, c'est un souvenir pour la vie, et surtout un souvenir pour les modèles d'un jour et leurs proches tout comme pour le photographe, artisan de l'ombre, mais qui garde en mémoire tous ces merveilleux bonheurs...


Et c'est également la raison pour laquelle mes séances photo se présentent le plus souvent sous la forme de reportages durant lesquels je vous suis en toute discrétion et pour lesquels je m'attache à "raconter" une histoire, votre histoire, toute en spontanéité et naturel.

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Livre ouvert clé - Open book key bokeh

Aujourd'hui, j'ouvre avec vous une partie du livre de ma vie, afin de vous en raconter un peu plus sur moi et notamment sur comment j'en suis venue à me lancer dans la photographie.


En fait, c'est assez simple, presque banal je dirais. Dans les grandes lignes, on va dire que, comme beaucoup de personnes, je me suis mariée et j'ai choisi un photographe professionnel pour conserver les précieux moments de cette journée. Puis je suis tombée enceinte (schéma terriblement classique haha) et j'ai fait une séance photo de grossesse et ensuite de nouveau-né toujours avec des pros. Et finalement, j'y ai pris goût à tout cela ! Bien entendu, les personnes qui font parties du commun des mortels comme moi ne peuvent décemment pas se payer une séance photo tous les 4 matins, soyons honnêtes.


C'est à ce moment précis que mon cerveau n'a fait qu'un tour et s'est mis à bouillonner. Alors quoi ? Je vais prendre mon fils en photo avec mon iPhone au quotidien jusqu'à une prochaine séance on ne sait pas trop quand ? Son évolution au jour le jour, je la contemplerai sur mon... smartphone ??? (attention je ne dénigre par nos joujoux ultra modernes, j'adore mon iPhone, mais tout a ses limites). Oui, je ne pouvais pas me résoudre à la qualité photo d'un téléphone après avoir vu celle d'un reflex. J'avais des envies de profondeur de champs avec un joli bokeh, de netteté fine et précise à des endroits spécifiquement voulus, de cadrages originaux pour sublimer ce petit être que j'avais mis au monde, pour garder des souvenirs plus exceptionnels de toutes ses "premières fois" qui allaient venir...


Au final, si on y regarde de plus près, c'est donc bien grâce à lui, à toi, petit Corentin, que j'allais tout doucement basculer dans le monde de la photographie sans y être préparée.


Le souci, c'est qu'un reflex (au-delà des entrées de gamme), ça coûte un certain prix que nous ne pouvions pas nous permettre. C'est pourquoi ce n'est que quelques mois plus tard, fin janvier 2014, quand se présente une occasion en or qui me permet d'en acquérir un, que je débute avec un Nikon D7100, un matériel semi-pro plus que sympathique !


Et tout part de là sans trop se prendre la tête. S'entrainer sur des objets, de la déco, et sur Corentin bien sûr, charmant petit cobaye toujours disposé à se laisser photographier par mes soins. Une séance grossesse plus tard avec une amie qui m'est chère, je me prends au jeu et me dis que, peut-être, ça pourrait donner quelque chose dans le futur. Je rejoins des groupes sur Facebook pour trouver des modèles en mode "poses contre photos" car le théorique c'est bien, mais la pratique c'est mieux ! Je propose des séances gratuites à des connaissances pour me former tout en me créant un book aussi diversifié que possible. Mes amis et ma famille m'encouragent à persévérer et pousser "plus loin". Comment ça "plus loin" ? Ah... oui, vers la photographie professionnelle... le problème (et pas le moindre) c'est que je n'ai jamais fait de mariages.


Si je dis que c'est un problème, c'est parce que c'est un domaine dans la photographie qui me tenait vraiment à coeur et que, quitte à devenir pro, je voulais vraiment pouvoir immortaliser des jolis jours comme ceux-ci, mais il est juste impossible de proposer une prestation que l'on n'a soi-même jamais faite... qui vous fera confiance si vous n'avez rien à lui présenter de votre travail à ce sujet ? Personne, on est d'accord ! Et soudain comme par miracle, un peu avant l'été, je suis contactée par une photographe professionnelle de la région (et de ma ville pour tout avouer) qui m'invite en second shooter sur ses mariages de l'été. Grâce à elle, j'allais intervenir sur mes premiers jour J et je ne la remercierai jamais assez pour ça tant cela m'a été bénéfique.


Ce fut un superbe été avec des mariés magnifiques (et bien d'autres séances également superbes), un site Internet réalisé par mes soins et même un nouvel appareil photo cadeau de mon mari (le D800). J'ai alors pensé : "pourquoi ne pas se renseigner pour devenir auto-entrepreneur ?". Oui car après tout, je ne crois pas qu'il faille 5 ou 10 ans de passion dans ce métier ou un autre pour se lancer. A partir du moment où cela nous plaît, que l'on a envie de s'y investir (et la possibilité de le faire aussi bien entendu), il ne reste plus qu'à sauter le pas ! Le jour où une bonne amie m'a demandé clairement "mais qu'est-ce que tu faisais derrière un bureau !?" (mon ancien travail, assistante administrative et commerciale), j'ai sans doute enfin pris conscience de mes capacités. J'ai toujours été une personne créative, avec une âme d'artiste, aujourd'hui encore j'adore le dessin, l'écriture, les travaux manuels, et d'ailleurs mon papa est peintre autodidacte et selon les personnes qui nous connaissent bien, je suis son portrait tout craché, ceci explique peut-être cela...


Et puis, il paraîtrait que la vie nous réserve à tous un "but caché" que nous devons découvrir, quelque chose que nous devons accomplir et qui apportera un plus à ce monde qui nous entoure, qui le rendra plus beau. Sachant cela, je me dis que devenir photographe, c'est peut-être ce qui m'attendait, ce que la vie me réservait depuis bien longtemps.


Bref, je vous passe les détails administratifs pour devenir AE car honnêtement, c'est une période que je préfère oublier tant elle fut fastidieuse et rébarbative, pour en arriver directement au 12 octobre 2014, date à laquelle j'ai officiellement reçu mon numéro de SIRET (et vous n'imaginez pas la joie que cela procure quand on a bataillé avec l'administration française pendant un temps qui me semble éternel encore au moment où je vous écris).


Il y a maintenant un peu plus d'un an que cette belle aventure a commencé et je souhaite de tout coeur qu'elle dure le plus longtemps possible !

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