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Il était une fois...


Livre ouvert clé - Open book key bokeh

Aujourd'hui, j'ouvre avec vous une partie du livre de ma vie, afin de vous en raconter un peu plus sur moi et notamment sur comment j'en suis venue à me lancer dans la photographie.


En fait, c'est assez simple, presque banal je dirais. Dans les grandes lignes, on va dire que, comme beaucoup de personnes, je me suis mariée et j'ai choisi un photographe professionnel pour conserver les précieux moments de cette journée. Puis je suis tombée enceinte (schéma terriblement classique haha) et j'ai fait une séance photo de grossesse et ensuite de nouveau-né toujours avec des pros. Et finalement, j'y ai pris goût à tout cela ! Bien entendu, les personnes qui font parties du commun des mortels comme moi ne peuvent décemment pas se payer une séance photo tous les 4 matins, soyons honnêtes.


C'est à ce moment précis que mon cerveau n'a fait qu'un tour et s'est mis à bouillonner. Alors quoi ? Je vais prendre mon fils en photo avec mon iPhone au quotidien jusqu'à une prochaine séance on ne sait pas trop quand ? Son évolution au jour le jour, je la contemplerai sur mon... smartphone ??? (attention je ne dénigre par nos joujoux ultra modernes, j'adore mon iPhone, mais tout a ses limites). Oui, je ne pouvais pas me résoudre à la qualité photo d'un téléphone après avoir vu celle d'un reflex. J'avais des envies de profondeur de champs avec un joli bokeh, de netteté fine et précise à des endroits spécifiquement voulus, de cadrages originaux pour sublimer ce petit être que j'avais mis au monde, pour garder des souvenirs plus exceptionnels de toutes ses "premières fois" qui allaient venir...


Au final, si on y regarde de plus près, c'est donc bien grâce à lui, à toi, petit Corentin, que j'allais tout doucement basculer dans le monde de la photographie sans y être préparée.


Le souci, c'est qu'un reflex (au-delà des entrées de gamme), ça coûte un certain prix que nous ne pouvions pas nous permettre. C'est pourquoi ce n'est que quelques mois plus tard, fin janvier 2014, quand se présente une occasion en or qui me permet d'en acquérir un, que je débute avec un Nikon D7100, un matériel semi-pro plus que sympathique !


Et tout part de là sans trop se prendre la tête. S'entrainer sur des objets, de la déco, et sur Corentin bien sûr, charmant petit cobaye toujours disposé à se laisser photographier par mes soins. Une séance grossesse plus tard avec une amie qui m'est chère, je me prends au jeu et me dis que, peut-être, ça pourrait donner quelque chose dans le futur. Je rejoins des groupes sur Facebook pour trouver des modèles en mode "poses contre photos" car le théorique c'est bien, mais la pratique c'est mieux ! Je propose des séances gratuites à des connaissances pour me former tout en me créant un book aussi diversifié que possible. Mes amis et ma famille m'encouragent à persévérer et pousser "plus loin". Comment ça "plus loin" ? Ah... oui, vers la photographie professionnelle... le problème (et pas le moindre) c'est que je n'ai jamais fait de mariages.


Si je dis que c'est un problème, c'est parce que c'est un domaine dans la photographie qui me tenait vraiment à coeur et que, quitte à devenir pro, je voulais vraiment pouvoir immortaliser des jolis jours comme ceux-ci, mais il est juste impossible de proposer une prestation que l'on n'a soi-même jamais faite... qui vous fera confiance si vous n'avez rien à lui présenter de votre travail à ce sujet ? Personne, on est d'accord ! Et soudain comme par miracle, un peu avant l'été, je suis contactée par une photographe professionnelle de la région (et de ma ville pour tout avouer) qui m'invite en second shooter sur ses mariages de l'été. Grâce à elle, j'allais intervenir sur mes premiers jour J et je ne la remercierai jamais assez pour ça tant cela m'a été bénéfique.


Ce fut un superbe été avec des mariés magnifiques (et bien d'autres séances également superbes), un site Internet réalisé par mes soins et même un nouvel appareil photo cadeau de mon mari (le D800). J'ai alors pensé : "pourquoi ne pas se renseigner pour devenir auto-entrepreneur ?". Oui car après tout, je ne crois pas qu'il faille 5 ou 10 ans de passion dans ce métier ou un autre pour se lancer. A partir du moment où cela nous plaît, que l'on a envie de s'y investir (et la possibilité de le faire aussi bien entendu), il ne reste plus qu'à sauter le pas ! Le jour où une bonne amie m'a demandé clairement "mais qu'est-ce que tu faisais derrière un bureau !?" (mon ancien travail, assistante administrative et commerciale), j'ai sans doute enfin pris conscience de mes capacités. J'ai toujours été une personne créative, avec une âme d'artiste, aujourd'hui encore j'adore le dessin, l'écriture, les travaux manuels, et d'ailleurs mon papa est peintre autodidacte et selon les personnes qui nous connaissent bien, je suis son portrait tout craché, ceci explique peut-être cela...


Et puis, il paraîtrait que la vie nous réserve à tous un "but caché" que nous devons découvrir, quelque chose que nous devons accomplir et qui apportera un plus à ce monde qui nous entoure, qui le rendra plus beau. Sachant cela, je me dis que devenir photographe, c'est peut-être ce qui m'attendait, ce que la vie me réservait depuis bien longtemps.


Bref, je vous passe les détails administratifs pour devenir AE car honnêtement, c'est une période que je préfère oublier tant elle fut fastidieuse et rébarbative, pour en arriver directement au 12 octobre 2014, date à laquelle j'ai officiellement reçu mon numéro de SIRET (et vous n'imaginez pas la joie que cela procure quand on a bataillé avec l'administration française pendant un temps qui me semble éternel encore au moment où je vous écris).


Il y a maintenant un peu plus d'un an que cette belle aventure a commencé et je souhaite de tout coeur qu'elle dure le plus longtemps possible !

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